Tableaux et panoramas
à Jean-Christophe Tondini
Je vous parle
maintenant et bien haut
Et je vous aime puisque jai vécu
Et je crois donc à la vie
Vous vivez en
pleurant ce que jai pu pleurer
Puisque les larmes sont la dualité
Au fait de ne plus rien pouvoir, de mourir et de ne plus être
aimé.
Je vous vois
rire de tout ce que jai pu rire,
Vous ne pensez quà la vie
Puisque vous êtes contraire au fait de mourir et de ne plus
être.
Ce nest pas un
secret : la vie vous trahira aussi
Mais que le néant nous serve denvol.
Ici,
Il est des jours plus beaux que létaient les plus belles
nuits,
Des fleurs éparpillées ainsi que des instants
Formant des panoramas divisés dans le temps :
Les amours y reviennent de retour des siècles ;
Des lieux perdus que concrétisent nos états dâme,
Des fleurs conçues divisées mais pointant vers la même chaleur
Dans un jardin ou personne ne cueille contre lUnion.
Autour des lieux
perdus
Sont des silences dégradés bleus
En musiques nuancées froides ;
Les noyés adorant leur élément
Sy pâment en flaques étoilée,
Les pendus sont éternellement décrochés
Des potences décorées.